Migraine ou Céphalée de tension

Pourquoi ne pas faire appel à votre Ostéopathe pour soulager vos maux de tête ?

Plus de la moitié de la population souffre ou a souffert de mal de tête dit céphalée ou migraine, au moins une fois dans sa vie. Ce mal récurrent devient handicapant au quotidien en réduisant considérablement les activités habituelles et allant parfois jusqu'à empêcher de travailler ou de s'occuper de ses enfants.

Votre ostéopathe Cécile GUY propose d'apporter un soulagement à ces céphalées grâce à une approche manuelle, alternative à la médecine classique médicamenteuse. En effet, l'analyse approfondie des phénomènes mis en jeux lors du mal de tête, offre à votre ostéopathe la possibilité de diminuer les symptômes, par une action « mécanique » sur les blocages articulaires, sur les tensions musculaires ou bien sur les entorses cervicales pouvant être responsable de migraines ou Algies de la face. 

Vous ressentez :

  • des pertes de mobilité articulaire de la région du cou et de la tête

  • des douleurs cervicales

  • des tensions, fatigues oculaires ou scintillements

  • des acouphènes ou sifflement des oreilles

  • des difficultés de concentration 

  • des picotements ou démangeaisons faciales

  • des sensations de vertige ou de nausée 

  • des douleurs à la mâchoire

Tous ces symptômes peuvent engendrer le mal de tête, et peuvent être responsables de migraine ou de céphalée de tension.

A quoi ressemble l'approche manuelle ostéopathique des céphalées et migraines ?

Votre ostéopathe agit sur plusieurs “niveaux de détente” :

  • sur la partie « mécanique » du corps telle que les contractures musculaires, les entorses ligamentaires, les tensions tissulaires ainsi que les blocages articulaires de la base du cou, grâce à des techniques myotensives et structurelles douces (seulement si nécessaire et pas d’antécédent ou de contre indication). Cette action de détente musculaire se répercute notamment sur la circulation sanguine et permet un meilleur apport d'oxygène et de nutriments au cerveau, ainsi qu'aux nerfs de la face (comme le nerf trijumeau).

  • Sur la partie « crânienne » par des techniques fasciales permettant d'évacuer les angoisses et le stress à l'origine de la tension globale du crâne. Cela permet d'optimiser l'écoulement sanguin ainsi que d'autres flux nutritifs comme le liquide céphalo-rachidien, le but étant majoritairement de diminuer les stimulations nerveuses à l'origine de céphalées chroniques.

  • sur « la posture globale » et les liens avec le reste du corps. L’approche holistique est également très importante afin de défaire toutes autres tensions dans le reste du corps qui pourraient être responsable des troubles de la région cervicale et crânienne.

Quelle est l’origine de l’irritation nerveuse ? 

La vision globale du traitement ostéopathique assure une recherche de l'origine de l'irritation nerveuse qui se trouve parfois au niveau :

  • des muscles de la mâchoire, car les contractions inconscientes lors de situations stressantes engendrent une irritation de la troisième branche du nerf trijumeau (V3).

  • des muscles de l’œil, car la vision nécessite parfois une correction grâce à des lunettes mais également grâce à des exercices musculaires permettant à l’œil une meilleure accommodation (séances d'orthoptie).

  • de l'axe vertébral, où se concentrent les tensions que reçoit le corps suite à des accidents violents, des opérations chirurgicales ou des traumatismes psychiques comme la perte d'un être cher.

  • du système digestif, car un trouble chronique du transit irrite le système neurologique végétatif, notamment le nerf vague qui démarre son trajet sous la base du crâne où il peut être irrité et engendrer ainsi des nausées, des aigreurs d’estomac, etc. 

Après plusieurs années à étudier les patients migraineux, Mme Cécile GUY a pu constater l'efficacité du traitement ostéopathique notamment sur ce type de céphalée. Le nombre de crises migraineuses par mois, l'intensité de la douleur et les symptômes associés présentent une évolution positive : diminution du nombre de crises et de l’intensité. Les patients rapportent également une meilleure maîtrise de leur douleur au quotidien. Cette sensation de bien-être en dehors des crises a eu un impact sur leur comportement. En effet, la connaissance apportée sur leur pathologie leur permet de mieux appréhender la fréquence et le déroulement des crises ainsi que d'en déceler les symptômes annonciateurs.

Voir le mémoire de Mme Cécile GUY : « l'apport du traitement ostéopathique sur les symptômes de la migraine »

Quels sont les différents maux de tête ?

Le « mal de tête » est défini par la localisation de la douleur, le type de la douleur et les symptômes qui y sont associés.

1. La Migraine

La migraine est le mal de tête le plus connu, surtout chez la femme. Elle se caractérise par une douleur pulsante (battante) sur la moitié du crâne durant 4 à 72 heures. Sa position, son intensité, sa fréquence sont variables dans le temps et en fonction des personnes, ceci la rendant difficile à déterminer. Elle s'accompagne de nausées, de vomissements, de remontées acides, de troubles de la vision, etc. Elle se caractérise notamment par un besoin d'obscurité et de calme, appelée photophobie et phonophobie. Dans plus de la moitié des cas de migraines, les patients décrivent des signes annonçant le mal de tête tels que des scintillements dans les yeux, une grande fatigue, des troubles digestifs, un dérèglement hormonal,....

2. La Céphalée de Tension

La céphalée de tension se manifeste par une « douleur en casque » de toute la tête ou d'un seul côté. La douleur ressentie au niveau de la nuque remonte sur les zones temporales du côté de la tête puis sur le front. Contrairement à la migraine, elle n'est pas pulsatile et peut parfois rester en barre horizontale frontale. Cette céphalée de tension peut être épisodique ou chronique.

3. La Névralgie d'Arnold ou névralgie du nerf occipital

Cette névralgie correspond à des douleurs vives et intenses partant de la base du cou et remontant jusqu'au sommet du crâne en restant sur un seul côté de la tête. C'est l'irritation ou le pincement du nerf occipital au niveau de son émergence à la base du cou qui se répercute sur la zone qu'il innerve. Les douleurs sont décrites comme des « décharges électriques » ou des « brûlures » et atteignent parfois la région de l’œil.

4. La Névralgie du nerf trijumeau

La douleur est localisée sur la moitié du visage, répartie selon la branche du nerf trijumeau (Vème nerf crânien) atteinte :

  • Soit sur la peau du front, de l’œil et de la pointe du nez (première branche V1) ;

  • Soit sur la peau de la paupière inférieure, de la joue et de la lèvre supérieure (deuxième branche V2) ;

  • Soit sur la peau de la mandibule, du menton et de la lèvre inférieure (à l'exception de l'angle inférieur de la mandibule) (troisième branche V3).

De plus, en fonction de l'origine de la lésion du nerf (irritation mécanique simple ou tumeur du tronc cérébral, neurinome de l'acoustique, méningiome, anévrisme, sclérose en plaque), chaque névralgie présentera une douleur caractéristique ne durant que quelques secondes à quelques minutes. Elle est souvent décrite comme fulgurante, très intense, à type de brûlure ou de broiement et se déclenchant par des « points-gâchettes ».

5. L'Algie vasculaire de la face ou céphalée de Horton

L'algie vasculaire est une forme aiguë, rare, extrêmement douloureuse et invalidante de céphalée. Les douleurs sont souvent unilatérales et localisées près d'un œil, du nez ou de la tempe et durent de 15 minutes à 3 heures. Ces maux de tête présentent des signes accompagnants spécifiques tels que l'agitation à la recherche d'une position supportable. Le syndrome de Claude Bernard-Horner est atypique et présente une chute de la paupière, l’œil rentré, les pupilles contractées, l’œil rouge et larmoyant, la congestion nasale ou le nez qui coule, ainsi qu'une transpiration accrue de la région de la douleur.
Les patients décrivent souvent des tensions cervicales associées ainsi que des douleurs de la mâchoire et des dents.

Bien d'autres maux de tête ou douleurs de la région cervicale existent mais ne sont pas encore répertoriés ou classés.

Les mécanismes à l'origine de la plupart des céphalées restent encore mal connus et les médicaments antidouleurs demeurent le traitement principal.

Cependant, les facteurs favorisant ces céphalées de tension ou migraines correspondent majoritairement à des épisodes de stress psychologiques répétés (professionnelles ou familiales), des périodes particulières du cycle hormonal ou des troubles musculo-articulaires perturbant l'équilibre et la posture.

La thérapie manuelle que propose l'ostéopathie est alors un traitement de choix pour soulager vos céphalées et migraines.